Cet article se consacre au témoignage d'un ancien élève d'une auto-école. pour des raisons d'anonymat, nous l’appellerons Xavier.
Xavier était un ancien élève de deux auto-écoles. Il débute la formation en 2008, en choisissant cette agence pour plusieurs raisons : le prix était acceptable (à partir de 699 €uros), comprenant une formule pour la préparation et le passage à l’examen au code de la route. De plus, Xavier pouvait assister à toute les heures de la journées, et quand il le souhaiter, et selon ses dispositions.
Le plus souvent, il y allait certains matins, et obligatoirement le samedi, parce-qu'il y avait toujours une séance d’examen blanc. Mais au fil des cours de code, il pouvait observer l'absence permanent de moniteur dans la salle. C'était le personnel de l'accueil, qui lancer le diaporama à toute les heures.
Mais à quoi servait-il de valider les réponses, en absence de moniteurs sans apporter d'explications complémentaires, de ce qui est énoncée par la voix du diaporama. Seul, un moniteur qui n'était d'autre que le Directeur de l'agence, répété se que la correction de la voix du diaporama avait déjà expliquer. C'est la seule séance où la présence du Directeur, à lieu le lundi.
Malgré l'apprentissage du code en suivant le livre, les connaissances n'étaient pas assez acquises. Quelques mois après son inscription, L'agence d'auto-école, lui propose de suivre des leçons de conduites. Xavier accepte de se lancer, mais le bémol, c'est qu'il n'a toujours pas les connaissances assidues du code de la route.
L'enjeu est crucial, Xavier finit par se présenté à l'examen du code. Mais c'est un échec, il obtiendra 9 fautes. Il persévère, continue de participer aux entraînements d'évaluations au code, et poursuit ses leçons de conduite. Au bout d'un certain temps, l'élève repasse sa nouvelle tentative. C'est encore un nouvel échec, avec le même nombre de fautes.
Xavier ne supporté plus la mauvaise organisation et le fonctionnement de l'auto-école, aussi témoin de conflits entre certains élèves et le personnel. De plus, il avait déjà payé sa réinscription, après l'échec de son premier passage à l'examen. Il prend une décision à contre-cśur, en renonçant à ses dernières heures de conduite sur ses vingt heures, et en récupérant son dossier.
En un an et demi, Xavier quitte définitivement cette auto-école, qui ne lui aura apportée que des ennuis, et surtout une très mauvaise compréhension de l'apprentissage du code. Au bout de quelques mois, après son départ, il se rendit compte du changement de l'enseigne, elle ne portée plus du tout le même nom, mais les formules étaient toujours les mêmes..
Il regrette d'avoir connu une toute aussi mauvaise expérience. Mais cette situation n'a pas encore fini de s’aggraver.
Nous sommes en 2013, cinq ans après le profond échec qu'il aura enduré, Xavier a reprit du courage pour obtenir son permis de conduire. Mais il doit d'abord réapprendre le code de la route. Il s'investit tout autant pour assurer sa réussite. Enfin, toute les leçons de code sont enseignées par un moniteur. Il avait la possibilité d'assister aux cours de la semaine, et d'être présent obligatoirement le samedi.
Une matinée particulièrement chargée, entre les explications et les examens blancs. Même s'il n'était pas toujours évident de faire un sans-faute sur les épreuves, le résultat était là. Au bout de trois mois d'apprentissage et de compréhension au code, il sera présenté en Octobre 2013.
Seulement, il note une épreuve qu'il devra lui-même surmonter. La veille de l'examen, Xavier ainsi que tous les candidats qui devront aussi le passer, sont invités à participer au dernier cours de révision, quelques heures avant l'examen.
Il était six heures cinquante du matin, le soleil n'était pas encore levé, l’appréhension montée en créneau. Le moniteur devenait antipathique, le ton de sa voix était sévèrement agressif. Pour Xavier, qui était arrivée avec anxiété, était fatigué de l'entendre.
Il était environ dix heures du matin, quand le groupe arrive au centre d'examen. Xavier était épuisé, comme s'il aurait perdu plus de la moitié de sa volonté. Il fallait encore attendre une heure avant le début de l'épreuve.
Onze heures, l'examen pouvait commencer. Xavier est fébrile, en se souvenant des deux examens. A la fin de l'épreuve, il dépose le boitier sur le bureau du surveillant. Il repart du centre d'examen, l'esprit toujours aussi peu décontracté. Au lendemain de l'épreuve, il reçoit l'appel du moniteur, pour lui annoncé la bonne nouvelle. L'élève n'en revenait pas, il venait de réussir son code, mais il ne saura jamais le nombre de fautes qu'il aura fait.
Enfin, le code est réussit, maintenant il peut désormais prendre des leçons de conduite. Il fait la connaissance du moniteur principal. Il a pour but d'évaluer le nombre d'heures de conduite, suivant les capacités de l'élève. Xavier redécouvre la conduite, malheureusement, il a oublié beaucoup de choses qui savait maîtrisé, cinq ans auparavant.
Sa mauvaise connaissance du véhicule, vont défavorablement augmenter le nombre d'heures. Le résultat est accablant, sur les vingt heures déjà inclussent dans sa formule, il lui faudra soixante heures, estimé par le moniteur. Xavier n'est pas du tout de cet avis, car il sait pertinemment qu'il peut s'améliorer, et se ne sont certainement pas les conclusions tenu par l'accompagnateur, qui vont lui faire régresser ses capacités à maîtriser un véhicule.
Concernant ce véhicule, c'est une Clio 4, dont le gabarit est très imposant. A L'approche d'un virage sur un sommet de côte, le conducteur perd en visibilité, et peut facilement chevaucher sur le trottoir.
Elle demande beaucoup de puissance, les virages sont parfois mal négociés, et on peut se surprendre soit même.
Xavier doit participer à deux pistes, elles permettent de se familiariser avec la boite de vitesse, avant de prendre des leçons de conduite avec un moniteur. Pour des raisons de santé, survenues la veille de la deuxième piste qui été prévu, Xavier ne parvenait pas à contacter l'auto-école, pour leur en informer de la situation.
La semaine d'après, après s'être rétablit, il se présente pour la leçon, mais en avertissant une monitrice, et après avoir signé la fiche de présence. Elle décide d'annuler elle-même l'heure de leçon, pour ne pas avoir participer à la seconde piste.
L'élève avait deux possibilités, soit il revenait avec un certificat médical de son médecin traitant, soit les heures de la dernière piste et de cette leçon, seront décomptées des vingt heures. Xavier se retrouve désemparer, malgré son sérieux et sa volonté, il renonce tout bonnement à aller voir son médecin, au prix d'une consultation. Au final, il n'en saura plus qu'à moins de seize heures de conduite.
Cette situation devient l'une des principaux facteurs pénalisant pour Xavier. Il doit effectué les trois dernières heures de cette piste, avant de reprendre d'autres nouvelles leçons. Mais il perdra trois heures supplémentaires, dans le décompte de ses vingt heures. Il ne lui reste presque plus assez d'heures incluses dans la formule qu'il avait choisit. Il aura de l'argent à devoir, deux-cent-soixante- six euros.
Il s'inquiète de la situation, il change volontairement de moniteur, parce-que celui-ci ne respecté pas le temps de la leçon. Xavier, terminé un quart de l'heure avant la fin de sa conduite. mais en plus de l'ampleur des circonstances, le moniteur l'amène dans une station-essence, pour laver le véhicule. C'est grotesque, je suis un débutant, je suis là pour apprendre à conduire, non pour faire entrer une voiture dans un emplacement de lavage prévu à cet effet.
En changeant de moniteur, il choisit de prendre des leçons avec celui qui était présent, lors de la seconde piste. Xavier était sûr qu'il lui donnerait toute les clefs de la réussite pour devenir un bon conducteur. Un autre soucis va encore lui posé un problème, il doit encore trente-huit euros. Xavier est très remonté, les informations qu'on lui transmet à l'accueil, sont d'une avération. En faite, il s'agissait d'une partie de la somme d'un examen blanc de conclusion de ses vingt heures, qui n'était plus incluse dans sa formule.
A cet instant, l'élève va se retrouver à payer des leçons de conduite, chaque fois qu'il en prendra. Les dépenses vont devenir considérables, par semaine et par mois. Pour ne pas avoir à payer trop d'argent, il se contente de quarante-cinq minutes pour trente-huit euros. Il fera l'effort de prendre des leçons de une heure et demi pour soixante-dix-huit euros.
Au 1er Janvier de chaque année, le prix augmente de deux euros. En 2014, Xavier se retrouve dans une difficulté qui va devoir surmonter. Savoir rétrograder de deux en une, passer de la deuxième à la troisième vitesse. Entre s'adapter aux situations, regarder les angles morts avant de changer de voie, et regarder les rétroviseurs. Son moniteur attitré reconnait que les capacités sont là, mais il a beaucoup de mal à avoir une conduite sécuritaire.
Sa conduite est plus reposante lorsque l'environnement est calme, sans la présence d'éléments pouvant causer un risque. Au cours de l'année jusqu'en 2015, il fait de réels progrès, mais son moniteur prend du retard. La leçon est à dix heures trente, mais il n'arrive presque qu'à onze heures et quart. Xavier prend cette situation très au sérieux, elle se répète de plus en plus, l'agence de l'auto-école l'appelle, alors que l'élève commence à se poser des questions.
Cela fait plus d'un an, que Xavier apprend à conduire. Il accumule des erreurs, parce qu'il ne voit pas d'améliorations depuis un certains temps, le 13 Juin 2014 était un vendredi. le moniteur lui valide la première étape, qui consiste à "maîtriser le véhicule à allure lente, modérée ou un trafic faible ou nul".
Au fil des mois, son livret d'apprentissage n'était plus à jour, il ne compté plus le nombre de ses heures, tellement, qu'il ne savait plus où il en était. Entre 2015 et 2016, il est témoin de nombreux départs de moniteurs. Certains avaient trouvés leurs places dans une autre auto-école, d'autres ont envisageaient de créer leur propre auto-école. Et c'est tout à fait ce qui s'est passé, même le moniteur principal de l'agence.
Xavier réfléchissait à changer de moniteur, un nouvel enseignant fait son entrée, et un nouveau moniteur principal aussi. Alors que son moniteur attitré se préparé à partir définitivement de l'agence, Xavier prend des précautions en choisissant ce nouveau moniteur. Il conclut que son apprentissage régressé de plus en plus. Les observations et les remarques étaient multiples, tous les défauts qu'il avait accumulé, n'avaient jamais étaient signalés.
Il y avait comme une parade dans les conclusions des trois moniteurs : la maîtrise de la boite à vitesse devait être revu. On lui proposé de prendre un cours sur une boîte automatique dans une autre agence d'auto-école. Xavier était dépassé par toute les situations qu'il avait rencontré, dès le début de son apprentissage. Son entourage n'en revenait pas, ils sont entrain de lui faire retarder toute ses aptitudes.
Mais que diable, est-il en train de se passer? Pour les moniteurs, le temps leur semblé illimité, mais jouaient-ils les aveugles, sur le temps de validité du code de la route? Il ne lui resté plus que trois ans.
Avant de passer l'examen au permis de conduire, tous les élèves doivent obligatoirement passer un examen blanc. Si l'élève obtient un total de vingt points, il peut participer aux entraînements avant le jour de l'examen. En vérité, cette idée est bien rodée, non-seulement, c'est une leçon de quarante-cinq minutes, payante, dont l'évaluation permet uniquement au futur candidat ou la future candidate, si il ou elle est prêt(e) pour l'examen.
Si le bilan était négative, l’élève sera recalé pour repasser un nouvel examen blanc, tant qu'il n'atteindra pas un résultat positif. Et en attendant de pouvoir repasser un nouveau bilan de préparation, l'élève doit de nouveau prévoir de nouvelles leçons. Xavier se sent presque perdu, il tourne en rond, il n'avance pas, et se décourage. il pense tous les jours à ce jour. Quand est-ce-qu'il arrivera? Depuis qu'il s'est inscrit dans cette agence, c'est un gouffre, il paie, sans se voir proposer une date d’examen de son moniteur, ni de l'enseignant principal.
Après deux tentatives à l’examen blanc, il réussit enfin l'évaluation. Avec un total de vingt-trois points. Il peut enfin accéder aux entraînements à l'examen. Nous sommes en Décembre 2015, et il fallait prévoir au préalable trois mois avant le passage.
Il enchaîne pratiquement chaque semaine, toutes les situations, les obstacles, les régimes de priorités. Il aura fallu attendre trois ans et demi, pour connaitre la date de son examen au permis, le 26 Février 2016. Ce jour-là, toutes les conditions étaient réunies, un temps clair, ensoleillé et un environnement plutôt calme. Il appréhende toutefois pour une première fois, ce qui est normal, il ne s'était pas si mal débrouillé, mais les observations de l'examinateur étaient parfois difficiles. Son allure n'était pas assez rapide sur une voie limitée à soixante-dix kilomètres par heure.
Mais Xavier ne comprenait pas pourquoi, son accélération était légèrement en dessous de la vitesse autorisée. L'accompagnateur redouté une faute éliminatoire. Nous étions un vendredi, et tous les candidats qui ont passés à cette date, devaient attendre jusqu'à mardi pour connaître leur résultats. Malheureusement, avec un total de dix-huit points, sans lui avoir attribué un point de conduite économe et respectueuse de l’environnement, et un point de courtoisie, il est éliminé en raison de son allure jugée lente : Allure insuffisante et ralentissements injustifiés pouvant crées une gène.
Il se souvient très bien d'une situation difficile, dont il était obligé de s'arrêter : c'était une conductrice qui s'était engagé dangereusement sur une intersection. Elle n'était pas prioritaire, et n'avait pas respectée le cédez-le-passage. "J'ai regardé mon rétroviseur intérieur avant de freiner, et la conductrice s'est retrouvée en plein milieu du passage, créant un embouteillage".
Des situations comme celle-ci, il y en aura, mais on se demande si les examinateurs tiennent compte de ces cas, en sachant que le candidat avait bien agit en garantissant la sécurité des passagers? Une question qui reste difficile à résoudre.
Xavier échoue son premier passage au permis B, pour ne pas oublier tout ce qu'il a appris au cours de ces trois ans, Son moniteur référent lui conseille de ne pas prendre de leçons de conduite, car il ne repasserait pas d'aussitôt. Il devra payer des frais de cinquante-cinq euros pour la représentation à l'examen.
Mais l'élève se bat pour obtenir son permis. En Juin 2016, son moniteur référent quitte définitivement l'auto-école. Xavier n'a plus vraiment de moniteurs, chargé de l'accompagner dans son apprentissage. Il essaie de prendre un moniteur sérieux, (du moins).
Il devra attendre neuf mois pour passer son nouvel examen. Un mois plutôt, Xavier demande au moniteur principal, quand pourra t-il le repasser? La réponse était comme un poids : "Je te verrais bien passer en Octobre que en Septembre".
Xavier repassera l'épreuve, le 07 Octobre 2016. Cette fois, c'est une examinatrice, le candidat n'allait pas passer à côté de son permis. Il effectue une bonne conduite, sans recevoir de remarques pouvant faire diminuer le nombre de points. L'examinatrice lui demande de faire un créneau, la manśuvre a été réalisée avec succès, sans intervention, et avec sécurité.
Les questions de vérification intérieures et extérieurs vont être posées : actionner le voyant du feu de route, et montrez-le sur la tableau de bord. La réponse à cette question a bien été acquise. La deuxième question sur le vérification extérieure : Quand utilise t-on les feux de brouillards avants ?
Uniquement par temps de brouillard, de neige et de pluie. Mais une autre question qui ne figurez pas sur les vérifications extérieures, va devenir une controverse : Lorsqu'il neige, neige ou lorsqu'il pleut, pleut? Xavier reconfirme sa réponse, lorsqu'il y a du brouillard, de la neige et qu'il pleut.
Le candidat est invité est reprendre la route, en s'assurant que tous les passagers ont bien attachés leur ceinture, avec un coup d’śil rapide avant d'activer la fermeture des portières. Retour au centre d'examen, Xavier est courtois en disant au revoir. Il attend que les derniers élèves terminent leur examen, avant de prendre le chemin de retour vers l'auto-école.
La conclusion du moniteur principal était moins négative que la première fois de son permis. Il ne pouvait dire que du bien du créneau de Xavier. C'est le seul point concluant de l'accompagnateur, mais il fallait attendre trois jours pour connaître le résultat.
Le verdict était tombé, il n'y avait rien de rassurant. En effet, presque tous les points ont été accordés, sauf qu'il n'atteindra pas le nombre de points suffisants pour obtenir son permis. En consultant plus attentivement la grille d'évaluation, l'examinatrice ne lui aura attribuée qu'un seul point sur trois, d'après les vérifications intérieurs et extérieures du véhicule. Il connaissait parfaitement les réponses aux questions qui lui ont étaient posées. C'est une nouvelle déception.
Au total, seulement dix-huit points, il ne le lui manqué que les deux derniers points. La conduite économique et respectueuse de l’environnement, et le point de courtoisie. Pour cette fois-ci, il n'y avait pas eu de fautes éliminatoires.
Pourtant, il avait minutieusement écouté les conseils du moniteur principal, comme celui-ci : pour avoir le point de courtoisie, montrez-vous agréable et souriant. Xavier se souvient clairement que l'on pouvait repasser son permis dans un délais d'attente de trois et quatre mois. Sur le moment, il se disait que se n'étaient que des mensonges. "J'ai attendu neuf mois pour repasser ma seconde fois".
Il était si désespéré, on lui aurait enlevé ses chances de réussir son permis. Tout allaient si mal, qu'il n'osé plus prendre une seule leçon : "C'est de l'argent perdu, et on me mène sur un bateau".
Il lui resté encore trois fois, pour essayer de le repasser. Xavier était occupé par son temps d'activité professionnelle. Il prenait contact avec l'agence à plusieurs reprise, pour reprendre des leçons de conduite. Mais il y avait quelque-chose d'anormale, personne ne décrocher le téléphone. Jusqu'à ce jour de Juillet, ou il parvient à entrer en communication avec le personnel de l'accueil. On lui propose une leçon pour le 13 Juillet 2017, en boite automatique. L'agence avait investit sur un nouveau véhicule.
Il se retrouve avec le moniteur principal, pour essayer la boite automatique. Xavier qui avait surmonté les difficultés de la boite manuelle, se raisonne à rester sur l'ancienne boite. Cette leçon ne lui apportera rien de plus, c'est encore de l'argent lancé par la fenêtre, il dépense quatre-vingt-deux euros, sans obtenir de place à l'examen.
Deux semaines plus-tard, la leçon qu'il avait prévu, sera annulée par le moniteur principal. Il lui propose un autre jour, mais l’aménagement du temps de Xavier ne peut ni être reporté, et ni être annulé. Non-seulement, le moniteur ne parvient pas à fixer une heure de conduite, mais en plus, il lui affirme qu'il le rappellera.
L'élève est plutôt méfiant, car il connait très bien les négligences de certains moniteurs. Au cours de son apprentissage, Il était souvent contacté pour lui annuler des leçons qu'il avait prévu deux semaines à l'avance. Il y avait une politique assez sévère, du fait que si l'élève n’annulerai pas sa leçon avant les quarante-huit heures, il devra payer l'heure de conduite. Dans le cas contraire, le moniteur n'est pas responsable de reporter ou d'annuler le cours.
Si un élève téléphone à l'auto-école pour prendre des cours, il arrive que la leçon n'a pas été validée par l'ordinateur. C'est le jour du cours, où le moniteur et l'élève s'étonnent. Il n'y a aucune trace informatique prévu pour ce jour. C'est l'une des situations que Xavier avait rencontré.
Il se sent mener en bateau, coincé comme dans un labyrinthe, sans une date d'examen, et payer encore des leçons. En Septembre, il prévoit un nouveau cours de conduite, mais il est loin d'apprendre la nouvelle.
En se présentant à l'agence, il informe qu'il a rendez-vous avec le moniteur principal. On lui indique qu'il est parti définitivement. Xavier confirme lui-même : "Depuis que j'avais commencé à apprendre à conduire, j'ai vu la majeure partie des moniteurs, quittaient leur poste".
Xavier se retrouve avec un autre moniteur, ce dernier, lui dit qu'il va lui-aussi, quitter son poste pour une autre auto-école. Décidément, l’effectif s'est réduit considérablement, le personnel de l'accueil aussi. Une date d'examen semble se confirmer dans les alentours du mois de Novembre, mais pas avant d'avoir effectué un bilan de compétences.
Il participe à une évaluation en Octobre. En se rendant à l'heure du rendez-vous, le temps se faisait attendre, et le retard s'accumulé. Xavier commence enfin son bilan, d'après ses souvenirs, il pense que ce moniteur, serait le moniteur principal appartenant à une agence de la même enseignement. Mais peu importe, il doit montrer ses preuves. Après un long mois sans avoir pris de leçons, depuis le mois de Septembre, le résultat est plus ou moins moyen. Mais le moniteur décide de le préparer aux entraînements.
Il obtient une nouvelle leçon pour la fin du mois d'Octobre, il fait la connaissance d'un autre moniteur, qui appartient à cette autre agence, où se trouve aussi le moniteur principal. Dans ce cours, Xavier note un parcours beaucoup trop flexible, l'environnement est particulièrement reposant, avec des virages qui ne présentent pas de dangers particuliers. En une heure et trente minutes, il a parcouru l’équivalent d'un parcours pour d'un élève qui débute ses heures de conduite.
"C'est trop flexible", témoigne Xavier, même le nouveau moniteur était beaucoup trop flexible. Il se rend compte que la situation de l'auto-école s'était dégradée, environ huit moniteurs auraient quittés, ainsi que certains qui travaillèrent à l'accueil, eux aussi, se sont décidés à franchir ce pas.
L'organisation semblait désordonner, car tous ces changements vont se répercuter dans les mois à venir. Xavier a enfin une nouvelle date de passage à son examen. C'est un 27 Novembre, cela fait précisément un an et un mois, qu'il attendait sa troisième tentative.
Avant le jour de l'épreuve, Xavier doit de l'argent supplémentaire, pourtant, il a toujours payé ses cours depuis qu'il est inscrit. Il comprend que la somme qui fait grimper le prix, est un pré-examen, dont il est redevable de quarante-et-un euros. Le principe étant de faire facturer à tous les candidats présents, quarante-cinq minutes d’entraînement, le jour de l'épreuve. Il comprit alors que c'était du vol, jamais on ne lui avait fait payer le chemin vers le centre d'examen.
Xavier, nous éclaircit sur le déroulement de ce trajet : "Il s'agit de faire un parcours de quarante-cinq minutes, chacun, deux heures avant le début de l'épreuve. Cependant, j'avais calculé le temps de chaque élèves. En observant l'heure affichée sur le tableau de bord, aucun candidats n'effectuent un trajet de quarante-cinq minutes. Même s'ils nous restaient encore du temps, il ne faut pas oublier qu'il y a des embouteillages, des ralentissements, des travaux et des piquets mobiles sur la route. Toutes ces situations engendraient des retards sur le temps.".
Un quart de l'heure avant le début de l'épreuve, Xavier est au volant de la voiture, le moniteur lui demande de tourner à droite vers la station de lavage. Arrivés sur le lieu, le moniteur aurait-il profité de ce temps? Pour Xavier, se n'était ni le bon moment, et ni le temps pour laver le véhicule. Si les candidats avaient déjà de l’appréhension, alors le fait de descendre de voiture était une épreuve.
Au moment de repartir, Xavier ignore un dernier détail en reprenant la route, le moniteur lui fait rappeler qu'il avait oublié de redresser le rétroviseur extérieur gauche, dans sa bonne position. Malgré quelques difficultés, heureusement, tout s'est arrangé.
Arrivé au centre d'examen, le moment pour les candidats, de préparaient l'épreuve qui les attendent tous. Xavier est appelé, il se présente, et se prépare à l'installation au poste de conduite. Tout va pour le mieux, mais les réflexions ne vont pas tarder à se faire entendre.
Après un quart de l'heure, il est invité à prendre l'autoroute. Au moment de s'insérer sur la voie, et après avoir fait plusieurs fois, les angles morts, un camion se déporte vers gauche. L'inspecteur lui fait un reproche, il garde son sang-froid, et continu son parcours. Il entre en agglomération, il anticipe, sans faire d'erreurs. Il n'y avait aucune autre remarque, tout s'est bien passé au retour.
En descendant de voiture, il redoute ce moment, où le camion s'était déporté. Il devra attendre deux jours. Il se renseigne quarante-huit heures après, et n'obtient pas de résultats, il se souvient d'un détail. L'inspecteur ne possédé pas d'appareil, tout étaient rédigés sur papier. Xavier devra attendre encore deux jours de plus. Au bout de quatre jours, il appelle plusieurs fois, non-pas l'agence d'où il dépendait, mais celle, située à l'autre bout de la ville. Il finit par obtenir une réponse.
Il obtient un résultat de vingt points, mais avec une faute éliminatoire. La fameuse situation lui aura fait échouer toute son épreuve. C'est l’effondrement, voilà qu'il rate son permis pour la troisième fois, et conclue qu'il avait déjà était éliminé, alors que l'inspecteur lui avait fait conduire jusqu'au bout.
Il ne savait plus où se donné de la tête, il sait qu'il ne repassera jamais au bout de trois à quatre mois d'attente, comme avait dit l'accompagnateur, le jour de l'examen. Ce dialogue est un comte de fées, ce n'est pas une réalité, c'est un mensonge, comme le moniteur principal qui était parti de l'auto-école.
Xavier ne reviendra qu'au mois d'Avril 2018, toujours avec le même moniteur, qu'il le qualifie de "flexible". Pour se remettre dans la conduite, Xavier s'exerce des obligations sur tous les gestes qu'il avait appris tout au long de ses quatre ans. C'est sa dernière année, la validité de son code expirera le 5 Octobre 2018. C'est dans sept mois, il avait prédit ce moment si redouté au bout de ses trois ans d'apprentissage.
*A la fin de la leçon, Xavier demande au moniteur, son bilan d'examen, datant du 27 Novembre dernier. Il cherche dans le dossier, mais il ne trouve pas de traces de ce document. L'élève n'obtiendra jamais cette évaluation écrite.
Il reçoit un nouveau livret sur les vérifications intérieures et extérieures, en plus des cent questions, cent autres questions supplémentaires sont ajoutés au livret. Ce sont les questions relatives aux premiers secours. Après quatre années à apprendre toutes les questions de vérifications, en préparant lui-même ses fiches techniques depuis ses premières leçons, Xavier a de plus en plus de difficultés à retenir les nouvelles questions.
Il reprend en Mai, comme toutes les autres leçons. Le moniteur ne lui propose toujours pas de date pour repasser son permis. Il lui dit qu'il sera rappelait par téléphone. Il attendra tout le mois de Juin, arriver à la fin du mois, il se rend de lui-même pour savoir si une date d'examen est prévu, mais toujours rien. Il ne reste plus qu'une seule personne chargée de l'accueil, elle doit aussi gérer la salle de code, enseigner aux élèves présents dans la salle, leur faire passer des tests, organiser la gestion des dossiers (...).
Xavier compris alors, pourquoi personne ne répondait au bout du fil. Puisque aucune date n'est prévu, il est obligé de passer un nouvel examen blanc, prévu pour le 13 Juillet. Il lui reste cinq mois avant la date d'expiration de son code. Le jour du bilan, il se retrouve avec le même moniteur principal, qui lui avait déjà évalué l'année précédente. Tout le long du bilan, il ne lui avait fait faire que de la réglementation sur des intersections : des "STOP", des "Cédez-le-passage", des feux tricolores, des priorités à droites. La remarque qui retiendra le plus, était d'être resté à l'arrêt des "STOP". "Mais je dois marquer un temps d'arrêt de trois secondes, et observer l'évolution de la situation, à droite comme et gauche".
S'ajoute une autre observation, l'excès de prudence. Xavier lui explique avoir fait tant de leçons, durant tout son apprentissage, il ne recevait que des reproches sur son manque de sécurité. Aujourd'hui, j'ai tellement reçu de multiples façons d'apprendre à conduire, en passant par plusieurs moniteurs que je peux les compter sur le bout de mes doigts.
L'élève pourra peut être passer sa quatrième fois, en Septembre. Premier jour de Septembre, il fait un parcours d'entraînement avec l'un des anciens moniteurs, qui est resté. C'est lui, qui lui aura permis de surmonter les difficultés des angles morts. Et comme dans chaque situations qui mettraient les capacités de Xavier en erreur, comme un dépassement de dernière seconde entrepris par un autre usager, le franchissement interdit de ligne Zebra, l'absence d'information de direction sans utiliser de clignotants, à cause d'un autre conducteur, parce qu'il est encore en apprentissage. Tous ces facteurs réduisent ses chances de faire une bonne conduite.
De retour à l'agence, le moniteur lui propose deux dates d'examen. Le plutôt sera le mieux, il choisit le 20 Septembre, en prenant deux derniers parcours d’entraînements, qui auront lieux le 14 et le 18. Tous les conseils sont bons à prendre en attendant le jour "J".
Le 18 Septembre, Xavier participe à son dernier entraînement. A la fin de la leçon, il apprend la mauvaise nouvelle. Son jour d'examen a été repoussé au 25 Septembre. Pourquoi, personne ne s'est pris la peine de lui informer par téléphone. Pour lui, c'est une désorganisation complètement désordonnée. Afin de prévenir l'échange des mauvaises informations, Xavier demande une convocation, indiquant la date précise de l'examen.
Ce qu'il faut savoir, Xavier avait pris rendez-vous pour une consultation chez un spécialiste, cinq mois plutôt, en Mai dernier. Lorsqu'il avait choisi le 20 Septembre pour repasser l'épreuve du permis, il annula aussitôt le rendez-vous. Xavier avait décalé la consultation d'un mois, s'il aurait été avertit le plutôt possible, jamais cela ne serait arrivée.
Il fait encore un effort, il doit deux-cent-soixante euros. Ce qu'il lui fait deux leçons de quatre-vingt-deux-euros, une présentation à l'examen de cinquante-cinq euros, et un pré-examen de quarante-un euros.
Le jour est arrivé, c'est le moniteur "flexible" qui les accompagne, chaque candidats roulent quarante-cinq minutes, si ce n'est pas moins. Arrivés au centre d'examen, il est le second candidat à passer l'épreuve. En entrant dans le véhicule, il s'installe au poste de conduite, assure la sécurité à l'arrière, il est prêt à partir. Xavier quitte le centre d'examen, et prend les directions précisé par l'inspecteur. Sur une voie limitée à trente kilomètres à l'heure, sont déjà reproché par l'examinateur.
Cette remarque n'avait jamais été faite par les moniteurs, ni par les précédents inspecteurs. Il avait toujours roulé à la bonne vitesse. Il continu sa conduite, Au loin, c'est un rond-point, l'examinateur lui informe de prendre l’itinéraire. En lui demandant de prendre cette direction qui était à gauche, Xavier s'approchait déjà de la voie de droite, il n'allait pas donner un coup de volant pour prendre la voix de gauche. Il garde ses distances de sécurité en restant sur la voix de droite, car tous les véhicules se sont engagés.
Mais tout reste possible, l'inspecteur lui demande de prendre à droite. L’examinateur s'impatiente, le candidat n'était pas prioritaire sur un rond-point, il ne s'engagé pas car les usagés de la voie de gauche, masqués la visibilité, difficile de savoir si des voitures étaient déjà engagées sur l'anneau. Après quelques secondes, il peut s'engagé sans prendre de risques. Xavier doit encore franchir un rond-point pour faire un demi-tour, il tient compte de l'information. Mais en s'arrêtant sur le cédez-le-passage, et dans le respect des règles du code de route, un bus vient empiéter sur la voie, pour effectuer son virage, et reprendre sa direction.
Le candidat s'écarte en sécurité, le plus à droite pour faciliter le passage du bus. Xavier effectue son demi-tour, l'inspecteur lui demande de prendre la voie de gauche. C'est étrange, ce n'est plus l’itinéraire qui était prévu. Xavier pouvait encore prendre cette direction. En tournant à gauche, il fait un demi-tour, mais un demi-tour qui le ramène vers le chemin du centre d'examen. Il se demandé, s'il n'allait pas revenir au point de départ?
Et bien oui, Xavier retourne au centre, arrive sur le lieu, descend du véhicule. Il n'y avait pas de questions de vérifications, pas de manśuvre à la demande de l'examinateur. Xavier est plus que triste, il est anéantit par l'épreuve qui vient de se dérouler. Il retenait ses larmes pour ne pas se laisser emporter pas ses émotions. Durant le temps des autres épreuves qui se sont suivies, il attendait le retour du chemin vers l'auto-école.
Tous les candidats pouvaient reprendre leurs sièges, et repartir. Arrivé devant l'agence, Xavier descendit de voiture, apercevant deux moniteurs devant l'auto-école, il récupère son sac, et part sans dire un mot.
Arrivé chez lui, il dépose son sac, pleurant toute ses larmes dans la douleur. Son entourage lui demande se qu'il s'était passé. Xavier n'arrivé pas à s'exprimer. De mouchoir en mouchoir, c'est à peine s'il pouvait parler. Après de longues minutes en sanglot, il explique la situation dans laquelle, il a été confronté.
Quatre ans de volontés, quatre ans de batailles pour en arriver là. Il était persuadé qu'il était éliminé. Mais si cette quatrième fois serait un échec, il en tirera une conclusion. Deux jours après, Xavier consulte le résultat de son évaluation. Sans un signe d'envie, tous les critères ont été défavorables. Pas de fautes éliminatoires cette fois-ci, mais des "zéros" du début à la fin. Dès les premières minutes de l'examen, Xavier reçoit un premier "zéro", lors de son installation au poste de conduite.
Il sait qu'il avait appliqué les bons gestes sans oublier d'appuyer sur la commande du cadenas, qui permet d'activer la fermeture des portes, avant de desserrer le frein à main. Des "zéros" partout.
Aujourd'hui, Xavier en conclut de l'expérience de ses cinq ans, ainsi que ses autres cinq dernières années.
"J'ai fais un si long chemin, avec l'espoir d'obtenir mon permis de conduire. J'ai beaucoup investi dans mes efforts. En dix ans, j'ai rencontré des mauvaises surprises, mais je suis allé jusqu'au bout. J'ai commencé à avoir des problèmes de santé, après l'examen du code de la route, en 2013. Ce n'est qu'en 2015, que j'apprends que je suis diagnostiqué d'une hyperthyroïdie.
Suite à une perte de poids, et d'un problème digestif au cours des repas. Parfois, je me sentais berner à la fin de certaines leçons de conduite, et je ne voyais pas beaucoup d'améliorations. Je me forcé à apprendre les bonnes aptitudes à la conduite, mais je progressai à petit pas. Plus le temps s'écroulé, plus je voyais mon passage à l'examen se retardé, de mois en mois.
Mais personnes ne tenaient compte de mes remarques, certains pensés que cette situation n'arrivera jamais. Et c'est ce que je craignais depuis toujours. Comment a-t-on pu me présenté trois ans après? Après l'obtention du code de la route, j'avais reçu un livret de vérification intérieures et extérieures du véhicule, en 2013. Mais en 2018, tout changent, certaines questions ont été effacées, et d'autres sont apparues. Lorsque je découvre les questions aux premiers secours, j'étais dépassé.
J'avais listé toute les questions et les réponses du livret, parce qu'elles n'étaient jamais présentés dans l'ordre croissant. Je passé du temps pour organiser mes fiches techniques. J'étais submergé.
J'ai perdu l'envie, après des échecs répétés, je me rappellerai toujours de mon quatrième passage à l'examen. Lorsque je suis retourné au centre d'examen, je retenais mes larmes. C'était difficile.
Je suis revenu un mois après, pour récupérer mon dossier. Pour pouvoir le récupérer, je devais faire un mot, justifiant à ce jour, la restitution de mon dossier. C'était dérisoire, lorsque j'étais dans l'ancienne auto-école, on ne m'avait jamais demandé de faire un papier pour reprendre le dossier.
Après avoir daté et signé la feuille, les documents m'ont était remis en mains propres. En quittant l'auto-école, je découvre des choses qui m'on dépassé.
*(A la fin de la leçon, Xavier demande au moniteur, son bilan d'examen, datant du 27 Novembre 2017. Il cherche dans le dossier, mais il ne trouve pas de traces de ce document. L'élève n'obtiendra jamais cette évaluation écrite).
Je consulte la feuille d'évaluation du 27 Novembre 2017. Sur ce papier, je pouvais suffisamment comprendre qu'il y avait une faute éliminatoire, qui concernée l'application de la réglementation. Globalement, je savais pertinemment que tous les facteurs comme un autocar, un camion ou un véhicule, qui ne respectent pas le code de la route, sont des éléments qui peuvent mené l'examen à l’échec).
Au cours des cinq ans, depuis 2013 à 2018, Xavier aura dépensé plus de dix-milles euros. Une somme astronomique qui ne lui aura pas permis de décrocher son examen. Aujourd'hui, il continue de prendre les transports en commun. Il est difficile pour lui d'accepter l'échec. Lorsqu'il voit une auto-école, proposant une formule pour sept-cent euros, il se rappelle toute les circonstances les plus improbables.
Xavier se pose autant de questions, cette mauvaise expérience lui aura totalement fait perdre sa volonté de recommencer toute les épreuves.
Ce témoignage bouleversant vous a donnez envie de réagir? Donnez votre avis sur votre apprentissage au code de la route, ou à l'examen du permis de conduire.
En un an et demi, Xavier quitte définitivement cette auto-école, qui ne lui aura apportée que des ennuis, et surtout une très mauvaise compréhension de l'apprentissage du code. Au bout de quelques mois, après son départ, il se rendit compte du changement de l'enseigne, elle ne portée plus du tout le même nom, mais les formules étaient toujours les mêmes..
Il regrette d'avoir connu une toute aussi mauvaise expérience. Mais cette situation n'a pas encore fini de s’aggraver.
Nous sommes en 2013, cinq ans après le profond échec qu'il aura enduré, Xavier a reprit du courage pour obtenir son permis de conduire. Mais il doit d'abord réapprendre le code de la route. Il s'investit tout autant pour assurer sa réussite. Enfin, toute les leçons de code sont enseignées par un moniteur. Il avait la possibilité d'assister aux cours de la semaine, et d'être présent obligatoirement le samedi.
Une matinée particulièrement chargée, entre les explications et les examens blancs. Même s'il n'était pas toujours évident de faire un sans-faute sur les épreuves, le résultat était là. Au bout de trois mois d'apprentissage et de compréhension au code, il sera présenté en Octobre 2013.
Seulement, il note une épreuve qu'il devra lui-même surmonter. La veille de l'examen, Xavier ainsi que tous les candidats qui devront aussi le passer, sont invités à participer au dernier cours de révision, quelques heures avant l'examen.
Il était six heures cinquante du matin, le soleil n'était pas encore levé, l’appréhension montée en créneau. Le moniteur devenait antipathique, le ton de sa voix était sévèrement agressif. Pour Xavier, qui était arrivée avec anxiété, était fatigué de l'entendre.
Il était environ dix heures du matin, quand le groupe arrive au centre d'examen. Xavier était épuisé, comme s'il aurait perdu plus de la moitié de sa volonté. Il fallait encore attendre une heure avant le début de l'épreuve.
Onze heures, l'examen pouvait commencer. Xavier est fébrile, en se souvenant des deux examens. A la fin de l'épreuve, il dépose le boitier sur le bureau du surveillant. Il repart du centre d'examen, l'esprit toujours aussi peu décontracté. Au lendemain de l'épreuve, il reçoit l'appel du moniteur, pour lui annoncé la bonne nouvelle. L'élève n'en revenait pas, il venait de réussir son code, mais il ne saura jamais le nombre de fautes qu'il aura fait.
Enfin, le code est réussit, maintenant il peut désormais prendre des leçons de conduite. Il fait la connaissance du moniteur principal. Il a pour but d'évaluer le nombre d'heures de conduite, suivant les capacités de l'élève. Xavier redécouvre la conduite, malheureusement, il a oublié beaucoup de choses qui savait maîtrisé, cinq ans auparavant.
Sa mauvaise connaissance du véhicule, vont défavorablement augmenter le nombre d'heures. Le résultat est accablant, sur les vingt heures déjà inclussent dans sa formule, il lui faudra soixante heures, estimé par le moniteur. Xavier n'est pas du tout de cet avis, car il sait pertinemment qu'il peut s'améliorer, et se ne sont certainement pas les conclusions tenu par l'accompagnateur, qui vont lui faire régresser ses capacités à maîtriser un véhicule.
Concernant ce véhicule, c'est une Clio 4, dont le gabarit est très imposant. A L'approche d'un virage sur un sommet de côte, le conducteur perd en visibilité, et peut facilement chevaucher sur le trottoir.
Elle demande beaucoup de puissance, les virages sont parfois mal négociés, et on peut se surprendre soit même.
Xavier doit participer à deux pistes, elles permettent de se familiariser avec la boite de vitesse, avant de prendre des leçons de conduite avec un moniteur. Pour des raisons de santé, survenues la veille de la deuxième piste qui été prévu, Xavier ne parvenait pas à contacter l'auto-école, pour leur en informer de la situation.
La semaine d'après, après s'être rétablit, il se présente pour la leçon, mais en avertissant une monitrice, et après avoir signé la fiche de présence. Elle décide d'annuler elle-même l'heure de leçon, pour ne pas avoir participer à la seconde piste.
L'élève avait deux possibilités, soit il revenait avec un certificat médical de son médecin traitant, soit les heures de la dernière piste et de cette leçon, seront décomptées des vingt heures. Xavier se retrouve désemparer, malgré son sérieux et sa volonté, il renonce tout bonnement à aller voir son médecin, au prix d'une consultation. Au final, il n'en saura plus qu'à moins de seize heures de conduite.
Cette situation devient l'une des principaux facteurs pénalisant pour Xavier. Il doit effectué les trois dernières heures de cette piste, avant de reprendre d'autres nouvelles leçons. Mais il perdra trois heures supplémentaires, dans le décompte de ses vingt heures. Il ne lui reste presque plus assez d'heures incluses dans la formule qu'il avait choisit. Il aura de l'argent à devoir, deux-cent-soixante- six euros.
Il s'inquiète de la situation, il change volontairement de moniteur, parce-que celui-ci ne respecté pas le temps de la leçon. Xavier, terminé un quart de l'heure avant la fin de sa conduite. mais en plus de l'ampleur des circonstances, le moniteur l'amène dans une station-essence, pour laver le véhicule. C'est grotesque, je suis un débutant, je suis là pour apprendre à conduire, non pour faire entrer une voiture dans un emplacement de lavage prévu à cet effet.
En changeant de moniteur, il choisit de prendre des leçons avec celui qui était présent, lors de la seconde piste. Xavier était sûr qu'il lui donnerait toute les clefs de la réussite pour devenir un bon conducteur. Un autre soucis va encore lui posé un problème, il doit encore trente-huit euros. Xavier est très remonté, les informations qu'on lui transmet à l'accueil, sont d'une avération. En faite, il s'agissait d'une partie de la somme d'un examen blanc de conclusion de ses vingt heures, qui n'était plus incluse dans sa formule.
A cet instant, l'élève va se retrouver à payer des leçons de conduite, chaque fois qu'il en prendra. Les dépenses vont devenir considérables, par semaine et par mois. Pour ne pas avoir à payer trop d'argent, il se contente de quarante-cinq minutes pour trente-huit euros. Il fera l'effort de prendre des leçons de une heure et demi pour soixante-dix-huit euros.
Au 1er Janvier de chaque année, le prix augmente de deux euros. En 2014, Xavier se retrouve dans une difficulté qui va devoir surmonter. Savoir rétrograder de deux en une, passer de la deuxième à la troisième vitesse. Entre s'adapter aux situations, regarder les angles morts avant de changer de voie, et regarder les rétroviseurs. Son moniteur attitré reconnait que les capacités sont là, mais il a beaucoup de mal à avoir une conduite sécuritaire.
Sa conduite est plus reposante lorsque l'environnement est calme, sans la présence d'éléments pouvant causer un risque. Au cours de l'année jusqu'en 2015, il fait de réels progrès, mais son moniteur prend du retard. La leçon est à dix heures trente, mais il n'arrive presque qu'à onze heures et quart. Xavier prend cette situation très au sérieux, elle se répète de plus en plus, l'agence de l'auto-école l'appelle, alors que l'élève commence à se poser des questions.
Cela fait plus d'un an, que Xavier apprend à conduire. Il accumule des erreurs, parce qu'il ne voit pas d'améliorations depuis un certains temps, le 13 Juin 2014 était un vendredi. le moniteur lui valide la première étape, qui consiste à "maîtriser le véhicule à allure lente, modérée ou un trafic faible ou nul".
Au fil des mois, son livret d'apprentissage n'était plus à jour, il ne compté plus le nombre de ses heures, tellement, qu'il ne savait plus où il en était. Entre 2015 et 2016, il est témoin de nombreux départs de moniteurs. Certains avaient trouvés leurs places dans une autre auto-école, d'autres ont envisageaient de créer leur propre auto-école. Et c'est tout à fait ce qui s'est passé, même le moniteur principal de l'agence.
Xavier réfléchissait à changer de moniteur, un nouvel enseignant fait son entrée, et un nouveau moniteur principal aussi. Alors que son moniteur attitré se préparé à partir définitivement de l'agence, Xavier prend des précautions en choisissant ce nouveau moniteur. Il conclut que son apprentissage régressé de plus en plus. Les observations et les remarques étaient multiples, tous les défauts qu'il avait accumulé, n'avaient jamais étaient signalés.
Il y avait comme une parade dans les conclusions des trois moniteurs : la maîtrise de la boite à vitesse devait être revu. On lui proposé de prendre un cours sur une boîte automatique dans une autre agence d'auto-école. Xavier était dépassé par toute les situations qu'il avait rencontré, dès le début de son apprentissage. Son entourage n'en revenait pas, ils sont entrain de lui faire retarder toute ses aptitudes.
Mais que diable, est-il en train de se passer? Pour les moniteurs, le temps leur semblé illimité, mais jouaient-ils les aveugles, sur le temps de validité du code de la route? Il ne lui resté plus que trois ans.
Avant de passer l'examen au permis de conduire, tous les élèves doivent obligatoirement passer un examen blanc. Si l'élève obtient un total de vingt points, il peut participer aux entraînements avant le jour de l'examen. En vérité, cette idée est bien rodée, non-seulement, c'est une leçon de quarante-cinq minutes, payante, dont l'évaluation permet uniquement au futur candidat ou la future candidate, si il ou elle est prêt(e) pour l'examen.
Si le bilan était négative, l’élève sera recalé pour repasser un nouvel examen blanc, tant qu'il n'atteindra pas un résultat positif. Et en attendant de pouvoir repasser un nouveau bilan de préparation, l'élève doit de nouveau prévoir de nouvelles leçons. Xavier se sent presque perdu, il tourne en rond, il n'avance pas, et se décourage. il pense tous les jours à ce jour. Quand est-ce-qu'il arrivera? Depuis qu'il s'est inscrit dans cette agence, c'est un gouffre, il paie, sans se voir proposer une date d’examen de son moniteur, ni de l'enseignant principal.
Après deux tentatives à l’examen blanc, il réussit enfin l'évaluation. Avec un total de vingt-trois points. Il peut enfin accéder aux entraînements à l'examen. Nous sommes en Décembre 2015, et il fallait prévoir au préalable trois mois avant le passage.
Il enchaîne pratiquement chaque semaine, toutes les situations, les obstacles, les régimes de priorités. Il aura fallu attendre trois ans et demi, pour connaitre la date de son examen au permis, le 26 Février 2016. Ce jour-là, toutes les conditions étaient réunies, un temps clair, ensoleillé et un environnement plutôt calme. Il appréhende toutefois pour une première fois, ce qui est normal, il ne s'était pas si mal débrouillé, mais les observations de l'examinateur étaient parfois difficiles. Son allure n'était pas assez rapide sur une voie limitée à soixante-dix kilomètres par heure.
Mais Xavier ne comprenait pas pourquoi, son accélération était légèrement en dessous de la vitesse autorisée. L'accompagnateur redouté une faute éliminatoire. Nous étions un vendredi, et tous les candidats qui ont passés à cette date, devaient attendre jusqu'à mardi pour connaître leur résultats. Malheureusement, avec un total de dix-huit points, sans lui avoir attribué un point de conduite économe et respectueuse de l’environnement, et un point de courtoisie, il est éliminé en raison de son allure jugée lente : Allure insuffisante et ralentissements injustifiés pouvant crées une gène.
Il se souvient très bien d'une situation difficile, dont il était obligé de s'arrêter : c'était une conductrice qui s'était engagé dangereusement sur une intersection. Elle n'était pas prioritaire, et n'avait pas respectée le cédez-le-passage. "J'ai regardé mon rétroviseur intérieur avant de freiner, et la conductrice s'est retrouvée en plein milieu du passage, créant un embouteillage".
Des situations comme celle-ci, il y en aura, mais on se demande si les examinateurs tiennent compte de ces cas, en sachant que le candidat avait bien agit en garantissant la sécurité des passagers? Une question qui reste difficile à résoudre.
Xavier échoue son premier passage au permis B, pour ne pas oublier tout ce qu'il a appris au cours de ces trois ans, Son moniteur référent lui conseille de ne pas prendre de leçons de conduite, car il ne repasserait pas d'aussitôt. Il devra payer des frais de cinquante-cinq euros pour la représentation à l'examen.
Mais l'élève se bat pour obtenir son permis. En Juin 2016, son moniteur référent quitte définitivement l'auto-école. Xavier n'a plus vraiment de moniteurs, chargé de l'accompagner dans son apprentissage. Il essaie de prendre un moniteur sérieux, (du moins).
Il devra attendre neuf mois pour passer son nouvel examen. Un mois plutôt, Xavier demande au moniteur principal, quand pourra t-il le repasser? La réponse était comme un poids : "Je te verrais bien passer en Octobre que en Septembre".
Xavier repassera l'épreuve, le 07 Octobre 2016. Cette fois, c'est une examinatrice, le candidat n'allait pas passer à côté de son permis. Il effectue une bonne conduite, sans recevoir de remarques pouvant faire diminuer le nombre de points. L'examinatrice lui demande de faire un créneau, la manśuvre a été réalisée avec succès, sans intervention, et avec sécurité.
Les questions de vérification intérieures et extérieurs vont être posées : actionner le voyant du feu de route, et montrez-le sur la tableau de bord. La réponse à cette question a bien été acquise. La deuxième question sur le vérification extérieure : Quand utilise t-on les feux de brouillards avants ?
Uniquement par temps de brouillard, de neige et de pluie. Mais une autre question qui ne figurez pas sur les vérifications extérieures, va devenir une controverse : Lorsqu'il neige, neige ou lorsqu'il pleut, pleut? Xavier reconfirme sa réponse, lorsqu'il y a du brouillard, de la neige et qu'il pleut.
Le candidat est invité est reprendre la route, en s'assurant que tous les passagers ont bien attachés leur ceinture, avec un coup d’śil rapide avant d'activer la fermeture des portières. Retour au centre d'examen, Xavier est courtois en disant au revoir. Il attend que les derniers élèves terminent leur examen, avant de prendre le chemin de retour vers l'auto-école.
La conclusion du moniteur principal était moins négative que la première fois de son permis. Il ne pouvait dire que du bien du créneau de Xavier. C'est le seul point concluant de l'accompagnateur, mais il fallait attendre trois jours pour connaître le résultat.
Le verdict était tombé, il n'y avait rien de rassurant. En effet, presque tous les points ont été accordés, sauf qu'il n'atteindra pas le nombre de points suffisants pour obtenir son permis. En consultant plus attentivement la grille d'évaluation, l'examinatrice ne lui aura attribuée qu'un seul point sur trois, d'après les vérifications intérieurs et extérieures du véhicule. Il connaissait parfaitement les réponses aux questions qui lui ont étaient posées. C'est une nouvelle déception.
Au total, seulement dix-huit points, il ne le lui manqué que les deux derniers points. La conduite économique et respectueuse de l’environnement, et le point de courtoisie. Pour cette fois-ci, il n'y avait pas eu de fautes éliminatoires.
Pourtant, il avait minutieusement écouté les conseils du moniteur principal, comme celui-ci : pour avoir le point de courtoisie, montrez-vous agréable et souriant. Xavier se souvient clairement que l'on pouvait repasser son permis dans un délais d'attente de trois et quatre mois. Sur le moment, il se disait que se n'étaient que des mensonges. "J'ai attendu neuf mois pour repasser ma seconde fois".
Il était si désespéré, on lui aurait enlevé ses chances de réussir son permis. Tout allaient si mal, qu'il n'osé plus prendre une seule leçon : "C'est de l'argent perdu, et on me mène sur un bateau".
Il lui resté encore trois fois, pour essayer de le repasser. Xavier était occupé par son temps d'activité professionnelle. Il prenait contact avec l'agence à plusieurs reprise, pour reprendre des leçons de conduite. Mais il y avait quelque-chose d'anormale, personne ne décrocher le téléphone. Jusqu'à ce jour de Juillet, ou il parvient à entrer en communication avec le personnel de l'accueil. On lui propose une leçon pour le 13 Juillet 2017, en boite automatique. L'agence avait investit sur un nouveau véhicule.
Il se retrouve avec le moniteur principal, pour essayer la boite automatique. Xavier qui avait surmonté les difficultés de la boite manuelle, se raisonne à rester sur l'ancienne boite. Cette leçon ne lui apportera rien de plus, c'est encore de l'argent lancé par la fenêtre, il dépense quatre-vingt-deux euros, sans obtenir de place à l'examen.
Deux semaines plus-tard, la leçon qu'il avait prévu, sera annulée par le moniteur principal. Il lui propose un autre jour, mais l’aménagement du temps de Xavier ne peut ni être reporté, et ni être annulé. Non-seulement, le moniteur ne parvient pas à fixer une heure de conduite, mais en plus, il lui affirme qu'il le rappellera.
L'élève est plutôt méfiant, car il connait très bien les négligences de certains moniteurs. Au cours de son apprentissage, Il était souvent contacté pour lui annuler des leçons qu'il avait prévu deux semaines à l'avance. Il y avait une politique assez sévère, du fait que si l'élève n’annulerai pas sa leçon avant les quarante-huit heures, il devra payer l'heure de conduite. Dans le cas contraire, le moniteur n'est pas responsable de reporter ou d'annuler le cours.
Si un élève téléphone à l'auto-école pour prendre des cours, il arrive que la leçon n'a pas été validée par l'ordinateur. C'est le jour du cours, où le moniteur et l'élève s'étonnent. Il n'y a aucune trace informatique prévu pour ce jour. C'est l'une des situations que Xavier avait rencontré.
Il se sent mener en bateau, coincé comme dans un labyrinthe, sans une date d'examen, et payer encore des leçons. En Septembre, il prévoit un nouveau cours de conduite, mais il est loin d'apprendre la nouvelle.
En se présentant à l'agence, il informe qu'il a rendez-vous avec le moniteur principal. On lui indique qu'il est parti définitivement. Xavier confirme lui-même : "Depuis que j'avais commencé à apprendre à conduire, j'ai vu la majeure partie des moniteurs, quittaient leur poste".
Xavier se retrouve avec un autre moniteur, ce dernier, lui dit qu'il va lui-aussi, quitter son poste pour une autre auto-école. Décidément, l’effectif s'est réduit considérablement, le personnel de l'accueil aussi. Une date d'examen semble se confirmer dans les alentours du mois de Novembre, mais pas avant d'avoir effectué un bilan de compétences.
Il participe à une évaluation en Octobre. En se rendant à l'heure du rendez-vous, le temps se faisait attendre, et le retard s'accumulé. Xavier commence enfin son bilan, d'après ses souvenirs, il pense que ce moniteur, serait le moniteur principal appartenant à une agence de la même enseignement. Mais peu importe, il doit montrer ses preuves. Après un long mois sans avoir pris de leçons, depuis le mois de Septembre, le résultat est plus ou moins moyen. Mais le moniteur décide de le préparer aux entraînements.
Il obtient une nouvelle leçon pour la fin du mois d'Octobre, il fait la connaissance d'un autre moniteur, qui appartient à cette autre agence, où se trouve aussi le moniteur principal. Dans ce cours, Xavier note un parcours beaucoup trop flexible, l'environnement est particulièrement reposant, avec des virages qui ne présentent pas de dangers particuliers. En une heure et trente minutes, il a parcouru l’équivalent d'un parcours pour d'un élève qui débute ses heures de conduite.
"C'est trop flexible", témoigne Xavier, même le nouveau moniteur était beaucoup trop flexible. Il se rend compte que la situation de l'auto-école s'était dégradée, environ huit moniteurs auraient quittés, ainsi que certains qui travaillèrent à l'accueil, eux aussi, se sont décidés à franchir ce pas.
L'organisation semblait désordonner, car tous ces changements vont se répercuter dans les mois à venir. Xavier a enfin une nouvelle date de passage à son examen. C'est un 27 Novembre, cela fait précisément un an et un mois, qu'il attendait sa troisième tentative.
Avant le jour de l'épreuve, Xavier doit de l'argent supplémentaire, pourtant, il a toujours payé ses cours depuis qu'il est inscrit. Il comprend que la somme qui fait grimper le prix, est un pré-examen, dont il est redevable de quarante-et-un euros. Le principe étant de faire facturer à tous les candidats présents, quarante-cinq minutes d’entraînement, le jour de l'épreuve. Il comprit alors que c'était du vol, jamais on ne lui avait fait payer le chemin vers le centre d'examen.
Xavier, nous éclaircit sur le déroulement de ce trajet : "Il s'agit de faire un parcours de quarante-cinq minutes, chacun, deux heures avant le début de l'épreuve. Cependant, j'avais calculé le temps de chaque élèves. En observant l'heure affichée sur le tableau de bord, aucun candidats n'effectuent un trajet de quarante-cinq minutes. Même s'ils nous restaient encore du temps, il ne faut pas oublier qu'il y a des embouteillages, des ralentissements, des travaux et des piquets mobiles sur la route. Toutes ces situations engendraient des retards sur le temps.".
Un quart de l'heure avant le début de l'épreuve, Xavier est au volant de la voiture, le moniteur lui demande de tourner à droite vers la station de lavage. Arrivés sur le lieu, le moniteur aurait-il profité de ce temps? Pour Xavier, se n'était ni le bon moment, et ni le temps pour laver le véhicule. Si les candidats avaient déjà de l’appréhension, alors le fait de descendre de voiture était une épreuve.
Au moment de repartir, Xavier ignore un dernier détail en reprenant la route, le moniteur lui fait rappeler qu'il avait oublié de redresser le rétroviseur extérieur gauche, dans sa bonne position. Malgré quelques difficultés, heureusement, tout s'est arrangé.
Arrivé au centre d'examen, le moment pour les candidats, de préparaient l'épreuve qui les attendent tous. Xavier est appelé, il se présente, et se prépare à l'installation au poste de conduite. Tout va pour le mieux, mais les réflexions ne vont pas tarder à se faire entendre.
Après un quart de l'heure, il est invité à prendre l'autoroute. Au moment de s'insérer sur la voie, et après avoir fait plusieurs fois, les angles morts, un camion se déporte vers gauche. L'inspecteur lui fait un reproche, il garde son sang-froid, et continu son parcours. Il entre en agglomération, il anticipe, sans faire d'erreurs. Il n'y avait aucune autre remarque, tout s'est bien passé au retour.
En descendant de voiture, il redoute ce moment, où le camion s'était déporté. Il devra attendre deux jours. Il se renseigne quarante-huit heures après, et n'obtient pas de résultats, il se souvient d'un détail. L'inspecteur ne possédé pas d'appareil, tout étaient rédigés sur papier. Xavier devra attendre encore deux jours de plus. Au bout de quatre jours, il appelle plusieurs fois, non-pas l'agence d'où il dépendait, mais celle, située à l'autre bout de la ville. Il finit par obtenir une réponse.
Il obtient un résultat de vingt points, mais avec une faute éliminatoire. La fameuse situation lui aura fait échouer toute son épreuve. C'est l’effondrement, voilà qu'il rate son permis pour la troisième fois, et conclue qu'il avait déjà était éliminé, alors que l'inspecteur lui avait fait conduire jusqu'au bout.
Il ne savait plus où se donné de la tête, il sait qu'il ne repassera jamais au bout de trois à quatre mois d'attente, comme avait dit l'accompagnateur, le jour de l'examen. Ce dialogue est un comte de fées, ce n'est pas une réalité, c'est un mensonge, comme le moniteur principal qui était parti de l'auto-école.
Xavier ne reviendra qu'au mois d'Avril 2018, toujours avec le même moniteur, qu'il le qualifie de "flexible". Pour se remettre dans la conduite, Xavier s'exerce des obligations sur tous les gestes qu'il avait appris tout au long de ses quatre ans. C'est sa dernière année, la validité de son code expirera le 5 Octobre 2018. C'est dans sept mois, il avait prédit ce moment si redouté au bout de ses trois ans d'apprentissage.
*A la fin de la leçon, Xavier demande au moniteur, son bilan d'examen, datant du 27 Novembre dernier. Il cherche dans le dossier, mais il ne trouve pas de traces de ce document. L'élève n'obtiendra jamais cette évaluation écrite.
Il reçoit un nouveau livret sur les vérifications intérieures et extérieures, en plus des cent questions, cent autres questions supplémentaires sont ajoutés au livret. Ce sont les questions relatives aux premiers secours. Après quatre années à apprendre toutes les questions de vérifications, en préparant lui-même ses fiches techniques depuis ses premières leçons, Xavier a de plus en plus de difficultés à retenir les nouvelles questions.
Il reprend en Mai, comme toutes les autres leçons. Le moniteur ne lui propose toujours pas de date pour repasser son permis. Il lui dit qu'il sera rappelait par téléphone. Il attendra tout le mois de Juin, arriver à la fin du mois, il se rend de lui-même pour savoir si une date d'examen est prévu, mais toujours rien. Il ne reste plus qu'une seule personne chargée de l'accueil, elle doit aussi gérer la salle de code, enseigner aux élèves présents dans la salle, leur faire passer des tests, organiser la gestion des dossiers (...).
Xavier compris alors, pourquoi personne ne répondait au bout du fil. Puisque aucune date n'est prévu, il est obligé de passer un nouvel examen blanc, prévu pour le 13 Juillet. Il lui reste cinq mois avant la date d'expiration de son code. Le jour du bilan, il se retrouve avec le même moniteur principal, qui lui avait déjà évalué l'année précédente. Tout le long du bilan, il ne lui avait fait faire que de la réglementation sur des intersections : des "STOP", des "Cédez-le-passage", des feux tricolores, des priorités à droites. La remarque qui retiendra le plus, était d'être resté à l'arrêt des "STOP". "Mais je dois marquer un temps d'arrêt de trois secondes, et observer l'évolution de la situation, à droite comme et gauche".
S'ajoute une autre observation, l'excès de prudence. Xavier lui explique avoir fait tant de leçons, durant tout son apprentissage, il ne recevait que des reproches sur son manque de sécurité. Aujourd'hui, j'ai tellement reçu de multiples façons d'apprendre à conduire, en passant par plusieurs moniteurs que je peux les compter sur le bout de mes doigts.
L'élève pourra peut être passer sa quatrième fois, en Septembre. Premier jour de Septembre, il fait un parcours d'entraînement avec l'un des anciens moniteurs, qui est resté. C'est lui, qui lui aura permis de surmonter les difficultés des angles morts. Et comme dans chaque situations qui mettraient les capacités de Xavier en erreur, comme un dépassement de dernière seconde entrepris par un autre usager, le franchissement interdit de ligne Zebra, l'absence d'information de direction sans utiliser de clignotants, à cause d'un autre conducteur, parce qu'il est encore en apprentissage. Tous ces facteurs réduisent ses chances de faire une bonne conduite.
De retour à l'agence, le moniteur lui propose deux dates d'examen. Le plutôt sera le mieux, il choisit le 20 Septembre, en prenant deux derniers parcours d’entraînements, qui auront lieux le 14 et le 18. Tous les conseils sont bons à prendre en attendant le jour "J".
Le 18 Septembre, Xavier participe à son dernier entraînement. A la fin de la leçon, il apprend la mauvaise nouvelle. Son jour d'examen a été repoussé au 25 Septembre. Pourquoi, personne ne s'est pris la peine de lui informer par téléphone. Pour lui, c'est une désorganisation complètement désordonnée. Afin de prévenir l'échange des mauvaises informations, Xavier demande une convocation, indiquant la date précise de l'examen.
Ce qu'il faut savoir, Xavier avait pris rendez-vous pour une consultation chez un spécialiste, cinq mois plutôt, en Mai dernier. Lorsqu'il avait choisi le 20 Septembre pour repasser l'épreuve du permis, il annula aussitôt le rendez-vous. Xavier avait décalé la consultation d'un mois, s'il aurait été avertit le plutôt possible, jamais cela ne serait arrivée.
Il fait encore un effort, il doit deux-cent-soixante euros. Ce qu'il lui fait deux leçons de quatre-vingt-deux-euros, une présentation à l'examen de cinquante-cinq euros, et un pré-examen de quarante-un euros.
Le jour est arrivé, c'est le moniteur "flexible" qui les accompagne, chaque candidats roulent quarante-cinq minutes, si ce n'est pas moins. Arrivés au centre d'examen, il est le second candidat à passer l'épreuve. En entrant dans le véhicule, il s'installe au poste de conduite, assure la sécurité à l'arrière, il est prêt à partir. Xavier quitte le centre d'examen, et prend les directions précisé par l'inspecteur. Sur une voie limitée à trente kilomètres à l'heure, sont déjà reproché par l'examinateur.
Cette remarque n'avait jamais été faite par les moniteurs, ni par les précédents inspecteurs. Il avait toujours roulé à la bonne vitesse. Il continu sa conduite, Au loin, c'est un rond-point, l'examinateur lui informe de prendre l’itinéraire. En lui demandant de prendre cette direction qui était à gauche, Xavier s'approchait déjà de la voie de droite, il n'allait pas donner un coup de volant pour prendre la voix de gauche. Il garde ses distances de sécurité en restant sur la voix de droite, car tous les véhicules se sont engagés.
Mais tout reste possible, l'inspecteur lui demande de prendre à droite. L’examinateur s'impatiente, le candidat n'était pas prioritaire sur un rond-point, il ne s'engagé pas car les usagés de la voie de gauche, masqués la visibilité, difficile de savoir si des voitures étaient déjà engagées sur l'anneau. Après quelques secondes, il peut s'engagé sans prendre de risques. Xavier doit encore franchir un rond-point pour faire un demi-tour, il tient compte de l'information. Mais en s'arrêtant sur le cédez-le-passage, et dans le respect des règles du code de route, un bus vient empiéter sur la voie, pour effectuer son virage, et reprendre sa direction.
Le candidat s'écarte en sécurité, le plus à droite pour faciliter le passage du bus. Xavier effectue son demi-tour, l'inspecteur lui demande de prendre la voie de gauche. C'est étrange, ce n'est plus l’itinéraire qui était prévu. Xavier pouvait encore prendre cette direction. En tournant à gauche, il fait un demi-tour, mais un demi-tour qui le ramène vers le chemin du centre d'examen. Il se demandé, s'il n'allait pas revenir au point de départ?
Et bien oui, Xavier retourne au centre, arrive sur le lieu, descend du véhicule. Il n'y avait pas de questions de vérifications, pas de manśuvre à la demande de l'examinateur. Xavier est plus que triste, il est anéantit par l'épreuve qui vient de se dérouler. Il retenait ses larmes pour ne pas se laisser emporter pas ses émotions. Durant le temps des autres épreuves qui se sont suivies, il attendait le retour du chemin vers l'auto-école.
Tous les candidats pouvaient reprendre leurs sièges, et repartir. Arrivé devant l'agence, Xavier descendit de voiture, apercevant deux moniteurs devant l'auto-école, il récupère son sac, et part sans dire un mot.
Arrivé chez lui, il dépose son sac, pleurant toute ses larmes dans la douleur. Son entourage lui demande se qu'il s'était passé. Xavier n'arrivé pas à s'exprimer. De mouchoir en mouchoir, c'est à peine s'il pouvait parler. Après de longues minutes en sanglot, il explique la situation dans laquelle, il a été confronté.
Quatre ans de volontés, quatre ans de batailles pour en arriver là. Il était persuadé qu'il était éliminé. Mais si cette quatrième fois serait un échec, il en tirera une conclusion. Deux jours après, Xavier consulte le résultat de son évaluation. Sans un signe d'envie, tous les critères ont été défavorables. Pas de fautes éliminatoires cette fois-ci, mais des "zéros" du début à la fin. Dès les premières minutes de l'examen, Xavier reçoit un premier "zéro", lors de son installation au poste de conduite.
Il sait qu'il avait appliqué les bons gestes sans oublier d'appuyer sur la commande du cadenas, qui permet d'activer la fermeture des portes, avant de desserrer le frein à main. Des "zéros" partout.
Aujourd'hui, Xavier en conclut de l'expérience de ses cinq ans, ainsi que ses autres cinq dernières années.
"J'ai fais un si long chemin, avec l'espoir d'obtenir mon permis de conduire. J'ai beaucoup investi dans mes efforts. En dix ans, j'ai rencontré des mauvaises surprises, mais je suis allé jusqu'au bout. J'ai commencé à avoir des problèmes de santé, après l'examen du code de la route, en 2013. Ce n'est qu'en 2015, que j'apprends que je suis diagnostiqué d'une hyperthyroïdie.
Suite à une perte de poids, et d'un problème digestif au cours des repas. Parfois, je me sentais berner à la fin de certaines leçons de conduite, et je ne voyais pas beaucoup d'améliorations. Je me forcé à apprendre les bonnes aptitudes à la conduite, mais je progressai à petit pas. Plus le temps s'écroulé, plus je voyais mon passage à l'examen se retardé, de mois en mois.
Mais personnes ne tenaient compte de mes remarques, certains pensés que cette situation n'arrivera jamais. Et c'est ce que je craignais depuis toujours. Comment a-t-on pu me présenté trois ans après? Après l'obtention du code de la route, j'avais reçu un livret de vérification intérieures et extérieures du véhicule, en 2013. Mais en 2018, tout changent, certaines questions ont été effacées, et d'autres sont apparues. Lorsque je découvre les questions aux premiers secours, j'étais dépassé.
J'avais listé toute les questions et les réponses du livret, parce qu'elles n'étaient jamais présentés dans l'ordre croissant. Je passé du temps pour organiser mes fiches techniques. J'étais submergé.
J'ai perdu l'envie, après des échecs répétés, je me rappellerai toujours de mon quatrième passage à l'examen. Lorsque je suis retourné au centre d'examen, je retenais mes larmes. C'était difficile.
Je suis revenu un mois après, pour récupérer mon dossier. Pour pouvoir le récupérer, je devais faire un mot, justifiant à ce jour, la restitution de mon dossier. C'était dérisoire, lorsque j'étais dans l'ancienne auto-école, on ne m'avait jamais demandé de faire un papier pour reprendre le dossier.
Après avoir daté et signé la feuille, les documents m'ont était remis en mains propres. En quittant l'auto-école, je découvre des choses qui m'on dépassé.
*(A la fin de la leçon, Xavier demande au moniteur, son bilan d'examen, datant du 27 Novembre 2017. Il cherche dans le dossier, mais il ne trouve pas de traces de ce document. L'élève n'obtiendra jamais cette évaluation écrite).
Je consulte la feuille d'évaluation du 27 Novembre 2017. Sur ce papier, je pouvais suffisamment comprendre qu'il y avait une faute éliminatoire, qui concernée l'application de la réglementation. Globalement, je savais pertinemment que tous les facteurs comme un autocar, un camion ou un véhicule, qui ne respectent pas le code de la route, sont des éléments qui peuvent mené l'examen à l’échec).
Au cours des cinq ans, depuis 2013 à 2018, Xavier aura dépensé plus de dix-milles euros. Une somme astronomique qui ne lui aura pas permis de décrocher son examen. Aujourd'hui, il continue de prendre les transports en commun. Il est difficile pour lui d'accepter l'échec. Lorsqu'il voit une auto-école, proposant une formule pour sept-cent euros, il se rappelle toute les circonstances les plus improbables.
Xavier se pose autant de questions, cette mauvaise expérience lui aura totalement fait perdre sa volonté de recommencer toute les épreuves.
Ce témoignage bouleversant vous a donnez envie de réagir? Donnez votre avis sur votre apprentissage au code de la route, ou à l'examen du permis de conduire.
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